lundi 8 novembre 2010
Chapitre 19.
Fière de notre fortune récente, nous arrivâmes, Martin et moi, à Surinam avec le sourire. Cependant, nous avions perdu bons nombre de nos moutons rouges au cours de ces 100 jours de marche séparant l'Eldorado de Surinam.
Notre joie fût de courte durée: dès notre arrivée, nous rencontrâmes un nègre esclave du fameux négociant, M. Vanderdendur. Il gisait sur le sol dans un piteux état, il n'était vêtu de que de chiffons et était atrocement mutilé. Il nous conta son histoire, qui était des plus abominable. Je perdis toute confiance en la théorie de Pangloss, tous ces mots n'avaient été que mensonge.
C'est également à cette étape de mon voyage que je dû me séparer de Cacambo, ce cher Cacambo. Il prit la route pour Buenos Aires et moi, je continua mon chemin pour retrouver mon Amour. Un négociant Hollandais se proposa de me ramener à Venise avec une contrepartie monétaire. Mais celui-ci n'en fit rien et me vola mes moutons et ma fortune. Les hommes sont d'une telle cruauté!
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